Pour me mêler de ce qui ne me regarde pas vraiment, ce n'est pas exactement "comme elle veut".
En fait une rime est riche si elle présente une syllabe produisant le même son (ici "in"), et qu'elle présente en plus une même consonne d'appui articulatoire. (Notons que dans le cas "drin", il y a deux consonnes d'appui, il faut donc pour que la rime reste riche que les deux consonnes soient présentes).
Donc d'un côté il y a la consonne (double)+la rime phonique dr-in, et de l'autre la consonne et la rime phonique z-in.
Pour ce qui est de distinguer les deux, les deux occurences ont un phonème en -in. Si l'on veut s'astreindre à de la prosodie pure, une rime une fois utilisée ne doit pas revenir avant au moins 12 vers. D'un pdv purement prosidique donc, tu es soit fautif pour avoir faire revenir le même son de rime trop rapidement (le cas où l'on décide de dissocier la rime en -in avec appui z de celle avec appui dr), soit de rimes suffisantes qui sont correctes mais ne respectent plus le thème qui est de composer sur 3 rimes.
(Je rajoute quelle n'importe qui avec une vague formation classique n'envisagera même jamais la 1ère possiblité)
comme ça tu oses te mêler de notre conversation (je rigole
)
Merci Sympho' de nous apporter tes explications et tes lumières,
celà est une information pour tous poètes qui s'intéressent de près ou de loin à la prosodie classique, et pas que sur le coup,
ceci dit je disais à Luze "c'est comme tu veux" pour plaisanter il va de soit que si l'on veut poétiser dans les formes nous sommes contraints aux règles
je reconnais mon erreur j'ai "confusionné"* rime riches avec les rimes je ne sais plus (enrichie ou millionnaire "après vérification")
un cop/col pour petite explication
2.3.4. Rimes enrichies et rimes millionnaires (
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Si la rime implique également l'avant-dernière syllabe d'une rime masculine (
mouillé /
dépouillé,
rival /
ogival) -
soit deux syllabes -, ou l'antépénultième d'une rime féminine (
venue /
tenue,
ravale /
cavale) -
soit trois syllabes -, la rime est dite
rime enrichie.
Ce type de rime doit rester une rareté,
c'est un gaspillage de syllabes, et souvent une facilité comme
saison /
oraison /
raison /
maison ou
tenue /
venue.
Toutefois,
dans le cas où les syllabes constituant le rimant ne comportent aucune consonne, la rime enrichie devient une obligation, une diérèse à la rime étant préférable à une rime pauvre. Par exemple, un mot comme
ébahi rimera avec
trahi.
perso' pour la rime à trois syllabes, c'est comme pour la fameuse "règle" ou plutôt la recommandation en poésie classique pour les puristes qui voudrait ne pas faire rimer "amour avec toujours" (quelle ironie) je la trouve absurde, malgré l'explication donné pour moi c'est ce priver de mots
(quel dommage)
comme je le dis à Luze pour rire "je suis zinzin" et donc je fais comme je veux et pour moi "drin" et "zin" ça ne sera jamais exactement pareil,
par contre j'avoue du coup pour l'exercice de l'atelier de Luze ce n'est pas valable
et tu m'apprends un truc sur la répétition ou plutôt l'utilisation d'un même phonème qui ne doit pas revenir (toujours pour du classique) avant 12 vers, je n'avais jamais lu cette règles dans les traités de prosodies que je feuillettes pour m'instruire, plus que pour les mettre forcément en pratiques puisque je me défend de vouloir faire du pure classique et d'utiliser c'est règles comme bon me semble et que je trouve certaines "absurdes" c'est pour celà que ma poésie "Libre" glisse parfois vers le "nèo-classique"
mais comme je le dis celà reste intéressant à connaître
* j'ai "confusionné" : je pensais faire de l'humour en pensant à Mr Preskwic dans le père noël est une ordure qui me semble dit un truc dans ce genre, mais en fait j'ai découvert que le verbe confusionner existe bien donc j'ai confusionné peut se dire